No me moleste fumaça (air connu)

Nous avons désormais tous entendu parler de la «fumée secondaire», cette traître ennemie du genre humain qui, après avoir contaminé les poumons des fumeurs, ressort dans l'atmosphère comme un vilain maringouin à la recherche de nouvelles victimes.

Or quelqu'un vient d'inventer de découvrir la «fumée tertiaire»! Il s'agit de fumée qui n'existe plus, mais dont certaines composantes nocives se sont imprégnées dans les murs, les meubles, et j'sais pas, moi, le poison à rats et les bancs d'église, peut-être? De là elles peuvent causer des empoisonnements au plomb ou au cyanure chez les bambins qui lèchent tout (y compris les murs, c'est bien connu) et se mettent tout dans la bouche (y compris les meubles, ça aussi vous le saviez, oui? non?).

NON MAIS voilà une sage mise en garde, et à notre tour, nous jugeons primordial de dénoncer la «fumée quaternaire», celle qui n'existe que dans les articles de journaux et de magazines, où elle crée, cette fois chez les adultes, la paranoïa et l'hystérie.