Shella saute aux yeux

Le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, déclare qu’il ne comprend pas la Shell qui ferme sa raffinerie de Montréal sans compensation, refusant même les offres atteignant 150 millions, provenant de sociétés sérieuses qui se disent prêtes à acheter cette raffinerie.

NON MAIS voilà pourquoi les politiciens n’ont pas d’avenir dans l’entreprise privée: aussi croches soient-ils, ils ne le sont pas suffisamment. Bon, écoutez, vous allez comprendre: quand une pétrolière ferme une raffinerie, ceci crée une pénurie suite à laquelle il devient “logique” de hausser les prix puisque la demande dépasse l’offre. C'est une stratégie bien plus efficace que le déversement en mer du pétrole. Bref, c'est comme dans la chanson "Pétro Paris canaille": ça fait gueuler mais c'est si bon.

Ainsi les pétrolières (non seulement Shell mais aussi Esso, et tous leurs complices concurrents) empocheront plus de revenus tout en réduisant leurs frais d’opération! Ça fait d'l'oseille et c'est si bon!

Mais évidemment si quelqu’un achète la raffinerie en question et la maintient en production, l’offre totale de produits pétroliers reste la même et cette aussi habile que subtile manoeuvre ne fonctionne plus.