Et si notre sainte mère l'Église se lançait elle

Et si notre sainte mère l'Église se lançait elle aussi dans le PPP (partenariat public-privé)? Il ne serait pas difficile de gérer une paroisse bien plus efficacement que les prêtres. Prenons les fonts baptismaux. In-ef-fi-caces! Moi je vous remplacerais ça par un pistolet à eau bénite. Et tout en baptisant le bébé, je lui donnerais du même coup la confirmation et l'extrême onction. Voilà toujours bien trois choses de faites!

Ensuite le chapelet: NON MAIS vous prenez la Sainte Vierge pour une débile ou une sourde? Pensez-vous qu'elle ne comprend pas votre Ave du premier coup, qu'il faut lui répéter 53 fois? C'est une insulte flagrante envers elle, sans parler de la duplication d'efforts et du travail répétitif. C'est à revoir complètement. On vous fait  grâce de la communion et des lampions par machine distributrice libre-service. Quant à la confession, les boîtes vocales n'existent pas pour des prunes! «Pour les péchés de la chair, appuyez sur le Q»

Et puis la Messe! Ah mon Dieu! Remarquez qu'il y a déjà un premier pas de fait par l'administration actuelle, en donnant les messes en sous-traitance dans le tiers monde. Mais il y a encore tant de progrès à accomplir. Déjà, dans l'esprit des  Wal-Mart ou Dollaramas, on pourrait envisager des paroisses à rabais; d'ailleurs le nom est tout trouvé: Notre-Dame-des-Sept-Dollars.

Et enfin, les visites aux malades. Là le prêtre endosse ses vêtements sacerdotaux et puis il saute dans sa voiture... mais il n'en a pas besoin, d'une voiture! Il a ses vêtements: ça sert d'auto.