Les hôpitaux pullulent
Le gouvernement du Québec commence lentement à se rendre compte qu'on n'a pas vraiment besoin (ni les moyens) de se payer à Montréal deux
méga-hôpitaux virtuellement identiques, dont à peu près la seule
différence sera la langue de travail (pour accommoder les patients groupes de pression).
Lentement il est question d'instaurer de la complémentarité: un des
deux hôpitaux serait super-spécialisé en cardiologie avec les
ressources qui vont avec, l'autre en oncologie, etc.
NON MAIS pourvu qu'on n'en vienne pas à un seul
hôpital, avec une aile où le personnel parle français pour les
chambres des patients francos, et une autre pour les anglos! Oubedon un
seul hôpital avec du personnel bilingue, ce qui est déjà en théorie le
cas. Vous aurez tout de suite perçu le gros défaut de ces solutions, c'est d'être logiques
et raisonnables, donc pas politiquement correctes. On ne nous ferait jamais avaler cette pullule.