Al Quaïda? Hmf: des amateurs! Des novices!

Le maire Bloomberg de New York déclare fièrement que «le complot d'Al Quaïda contre New York a échoué». NON MAIS c'est pas étonnant: A.Q. ne s'y est pas pris de la bonne façon, mais pas du tout. Pour détruire une ville, c'est le gouvernement de l'Hontario, avec son complice, celui du Cadenas, qui s'y connaît.

Bon, disons alors que les édiles de bof, mettons Chicago, jaloux du succès et de la réputation de  New York et de sa population un peu trop cosmopolite à leur goût,  voudraient bien supplanter, et même écraser la métropole. La mission n'est pas impossible, à condition que les Chicagolais soient fortement représentés ouvertement (autant que sub rosa) à Washington. Alors voici la marche à suivre:

• Dans un premier temps, on neutralisera le port de New York en faisant canaliser (avec les fonds publics!) le fleuve Hudson jusqu'au lac Michigan, pour que les navires océaniques se rendent jusqu'à Chicago, claironnant aux gens de New York que cette voie maritime amènera au port de New York une foule de vaisseaux en provenance... des Grands Lacs ou des Steppes de Russie, ou enfin d'un Valhalla quelconque.
• Ensuite on ferme à moitié les aéroports de New York et on exproprie une gigantesque région de bonnes terres agricoles pour lui créer un "nouvel" aéroport au diable vauvert, si malcommode pour les passagers autant que les équipages et les cadres que la plupart des lignes aériennes européennes décident de se diriger plutôt sur Chicago.
• Ensuite on ferme le nouvel aéroport de New York et on renvoie tout le monde dans les aéroports vieillissants qui aurait dû être modernisés et non supplantés. (Et pour tourner le fer dans la plaie, on rebaptise cette relique du nom du Machiavel qui a manigancé le tout.)
• Suite à quoi, avec toutes les tractations secrètes qu'il faut, on fait courir la rumeur parmi les chefs d'entreprise que la population de New York, a majorité linguistique hispanique, va bientôt expulser et même exproprier tous ceux qui ne parlent pas le charabia local.
• Pour bien dramatiser l'affaire, on organise un convoi de camions blindés (sans doute vides, parce qu'un tel convoi médiatisé comme il faut risque d'être attaqué) prenant la route de Chicago "secrètement" (mais non sans que, par un étrange hasard, tous les média en aient connaissance). On fait ainsi transférer à Chicago tout ce qu'on peut déplacer de sièges sociaux, publics autant que privés.
• Et pour enfin tout peaufiner, on s'assure avec la complicité des média Chicagolais de ne rater aucune occasion de propagande négative (fondée ou non) envers New York.

Et voilà comment on détruit une ville infailliblement et en toute légalité.