Un cas d'exploitation aussi éhontée que scandaleuse

Nous parlons bien sûr de l'exploitation des fillettes par des prédateurs sexuels, et non de l'exploitation de la populace par des prédacteurs du Journal de Montréal, qui, n'écoutant que leur courage et leurs chiffres de circulation ont confié à de courageux(ses) journalistes la mission combien méritoire de piéger des prédateurs sexuels et de tout révéler dans leurs pages. En quatre volets¹, s'il vous plaît.

Bon, vous allez nous dire que ça fait longtemps que ça existe sur internet et ailleurs, des prédateurs sexuels, et que Le Journal ne nous apprend rien, et ne fait que profiter de la sollicitude des parents. NON MAIS vous avez tort! En effet, connaissiez-vous le nom et la physionomie de ces vilains? Car ne reculant devant rien ni personne ² Le Journal publie même le nom et la photo des coupables!

Bon enfin, c'est vrai, les photos ont été trafiquées par Le Journal au point d'être méconnaissables, et on ne publie que des prénoms, qui sont même décrits comme fictifs. Mais c'est pas en pure perte: maintenant vous savez comment ne se nomment pas ces prédateurs: alors si votre petite fille est courtisée par un homme qui ne se nomme pas Hugues, Greg, David ou Alex, ça presse: sortez-le à coups de pied au derrière!

---

¹ Bof quatre fois 0,75$ c'est quatre fois rien pour conserver l'hymen de votre fillette au profit de ses copains ou d'un quelconque gang de rue, pas vrai?
² Enfin personne d'autre que ses avocats