Kenya pas toute sa tête à lui

Greenpeace vient de lancer sur le net un clip mettant en vedette une poupée Ken résolument gay (comment, c’est pas l’amoureux de Barbie, ce mec? Hum, de Klaus Barbie, peut-être). Bon enfin Ken dénonce Barbie après qu'une voix hors-champ lui a expliqué que Barbie met en péril les tigres d’Indonésie!

Holà, répétez-moi ça lentement, là, que je vous suive. Une poupée de plastique peut menacer des tigres??? Et pourquoi pas les bébés phoques? Bin, premièrement ils ne sont pas de saison, les bébés phoques; ensuite, ça serait un peu plus difficile à faire avaler aux naïfs que des méchants sont en train de détruire les forêts de l'Arctique. Et surtout, elle est vieille de 20 ans, la légende urbaine des bébés phoques, le citron est pressé au max, il est temps de trouver autre chose. 

Et évidemment la culpabilité de Barbie saute aux yeux parce que contrairement à tous les autres produits au monde, les poupées Barbie sont vendues dans des boîtes de carton, qui proviendrait bien sûr des forêts non pas d'Amérique mais d'Indonésie, dont la coupe (à blanc, la couleur préférée de Greenpeace) détruit l’habitat des tigres!

NON MAIS serait-ce là une manoeuvre pour détourner l’attention du génocide de petits enfants que ce groupe commet au Kenya? Comment ça, demandez-vous? Eh bien leur communiqué a pris dans les journaux de l’espace qui aurait bien pu être consacré à un article élogieux sur la fondation One Drop de Guy Laliberté, qui aurait pu attirer à cette dernière des dons qui lui auraient permis d’améliorer encore plus les conditions sanitaires un peu partout dans le tiers-monde, y compris au Kenya, et ainsi prévenir des cas de dysenterie qui font mourir de nombreux enfants.