N’importe quoi pour se faire remarquer

Pendant que des chercheurs s’émeuvent du sort des baleines exposées à la “pollution sonore” qui les «stresse»¹, voilà les bénéfolles américaines de PéTA qui se re-re-remanifestent, accusant en justice criminelle le parc aquatique floridien Sea World, au motif d’esclavage pratiqué à l'endroit de... cinq orques (dauphins) dressés qui y sont «retenus contre leur volonté et forcés de travailler sans salaire».

Le plus remarquable est qu’un tribunal a accepté de juger et statuer sur cette plainte, qui est tout à fait discriminatoire car elle passe sous silence (et cautionne implicitement) le sort des chevaux de course et de trait, des vaches laitières, des toutous familiaux, des rats persécutés et assassinés systématiquement, des oeufs de poules gobés sans vergogne (juste du sel et du poivre), des vers torturés au bout d’un hameçon, des levures forcées de produire de la bière, des antibiotiques enrôlées dans la guerre aux micro-organismes, sans oublier non plus, ces derniers soumis à un scandaleux génocide.

On pourra ensuite passer aux droits des arbres qui sont coupés sans pitié pour les dépouiller de leur bois, leur essence même. Tout comme l'horrible sort du gazon que les bien-pensants décapitent allègrement. Et que dire des carottes qui sont cruellement arrachées à leur mère nourricière pour se retrouver sous vos dents, une pratique qu’on ne peut qualifier que de cannibalisme!

---

¹ Oui, oui, demandez-leur, aux baleines, elles vont vous le dire.