La Grèce débine

À moins de vouloir finir comme la Grèce avec l’économie à terre et la moitié de la population en chômage, les québécois doivent réaliser que les dépenses du gouvernemaman ne peuvent pas être illlimitées. Ainsi, pour un total de revenus donné¹, le total budgétaire est à peu près fixe et un garnement raisonnable doit s’efforcer de répartir ses dépenses équitablement entre les divers projets et les divers groupes de citoyens, qui en veulent tous toujours plus.

Or les sous que le garnement alloue à Pierre ne sont plus disponibles pour Jean ni Jacques. Les hausses de salaire, les garderies à 7$, voire l’université gratuite sont souvent à l'avantage de gens qui n'en ont pas vraiment besoin; et elles coupent d’autant les sommes disponibles pour les soins de santé, l’appui aux aînés nécessiteux et aux mères monoparentales, l’entretien des routes et le reste. Il s'ensuit même des coupes dans l'aide sociale et l'assurance-chômage.

Ainsi chaque groupe qui extorque plus que sa juste part des dépenses du gouvernemaman le fait au détriment des plus faibles qui se laissent baiser, n’ayant ni le nombre, ni l’énergie, ni l'encadrement, ni l’avidité pour se défendre. Ça s'appelle "Au plus fort la poche!"

Bref, il y en a qui n’hésitent pas à utiliser les menaces, l’intimidation, le vandalisme, la nuisance publique, le hold-up virtuel, bref la pagaille anti-sociale pour s’approprier votre part du gâteau, et qui exigent maintenant la spatule et l’assiette. Ces parasites devraient-ils être considérés des exploiteurs, des ennemis du pauvre monde, des bandits? Ou préférez-vous descendre dans la rue avec votre casserole pour les aider à vous fourrer?

NON MAIS vous comprenez que nous visons ici la mafia et certains syndicats, pas les étudiants. Oh non, pas les étudiants. Eux ils prëchent l’équité sociale et responsable, n’est-ce pas?

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¹ Donné? Disons plutôt arraché à vos revenus!